Provehito in Altum
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 Au boulot, on bosse ! ♣ Candide.

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Milow J. McCallister

Milow J. McCallister


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Au boulot, on bosse ! ♣ Candide. _
MessageSujet: Au boulot, on bosse ! ♣ Candide.   Au boulot, on bosse ! ♣ Candide. Icon_minitimeMer 17 Nov - 16:31

    Le « Jackson » était remplis de monde, en ce dimanche soir. Comme chaque début de week-end, les habitants - ou des visiteurs de passage - venaient finir leur fin de semaine ici, histoire de manger dans la bonne ambiance habituelle et non dans la maison calme et silencieuse qui les attendait quand ils rentreraient chez eux. Une bonne chose pour Milow McCallister, le propriétaire des lieux - depuis quelques années déjà - mais qui ne laissait aucun répit à ses serveuses ! Celles-ci n’avaient pas une minute à elles, elles n’avaient pas le temps de souffler ou de papoter à gauche ou à droite, comme elles le faisaient habituellement. Ça criait dans tout les coins ; les serveuses qui se parlaient entre elles, essayant de couvrir les rires des clients - pour la plupart déjà ivres - ainsi que la musique qui sortait du jukebox en continu.
    Assied dans un coin de la pièce, à l’ombre des regards des clients, Milow observait le travail de ses employées. En ce moment, elles étaient toutes nouvelles. Toutes, sauf une ; Candide Jacob. Elle était la seule que le jeune homme avait gardé, après avoir renvoyé toutes les autres chez elles, avec un beau sourire ironique et sans scrupule. Pourquoi avoir gardé Candide ? Il n’en savait trop rien. Il ne voulait pas la mettre à la porte, alors qu’elle bossait dans cet endroit depuis près de sept ans. Elle avait commencé adolescente, elle s’en était sortie grâce à ce boulot et ne voulait pas qu’elle se retrouve sans rien. Pour une fois, il avait agit comme un homme avec du cœur et des sentiments, même si il se refusait à l’admettre ! D’ailleurs, la jeune femme passa juste devant lui, essoufflée et - semblait-il - à bout de nerfs ! Souriant devant cette scène, Milow ne put s’empêcher la provoquer ;

      « Vous semblez être à bout de nerfs ma très chère Candide … »


    Souriant de toutes ses dents, il ne daigna pas poser le regard sur elle, continuant d’observer la salle de son ‘perchoir’. Après tout, il lui aussi devait bien passer le temps. Comme son passe temps préféré, c’est-à-dire la très jolie nouvelle comptable de l’établissement - Avery Perkins - n’avait pas daigné venir, préférant une sortie ‘amoureuse’ plutôt qu’une soirée passé avec son boss, Milow ne savait pas réellement comment passer le temps. Il se voyait mal draguer ses employées, les seuls qu’il ne voulait pas toucher. Après tout, il connaissait les femmes ! L’une d’elle aurait pu être furieuse qu’il ne veuille pas d’une relation suivie avec et aurait portée plainte pour ‘harcèlement sexuel’ sur son lieux de travail, prétextant que McCallister usait de son statut de patron pour faire pression sur elle(s). et sincèrement, le jeune homme ne voulait pas du tout ça ! Un scandale ne serait pas bon pour les affaires, surtout pour un ancien dépressif - alcoolique.
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Candide Ebëneser Jacob

Candide Ebëneser Jacob

SADIKADMIN ❧ bye-bye blackbird

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Au boulot, on bosse ! ♣ Candide. _
MessageSujet: Re: Au boulot, on bosse ! ♣ Candide.   Au boulot, on bosse ! ♣ Candide. Icon_minitimeVen 19 Nov - 1:42

Au boulot, on bosse ! ♣ Candide. Sanstitre1bep
Le Jackson’s Garden était plein à craquer, comme toujours. Nous étions vers le début de soirée, et pourtant, si j’avais été encore en vie, la sueur aurait perlé sur mon front depuis bien longtemps. Je ne ressentais pas, plus la fatigue mais malgré tout je me doutais qu’en ayant mon statut de palpitante, j’aurais déjà été à la limite de l’agonie sur le plancher du bar, à la frontière entre l’arrachage de cheveux et l’envie de pleurer. Oui, avant, lorsque j’étais énervée ou fatiguée, je pleurais. C’était ma façon à moi d’évacuer les choses. Mais attention, jamais personne ne m’a vu au bord des larmes. Je savais me cacher. Maintenant, plus besoin, je ne pleure plus, je ne transpire plus et je suis dotée d’un don extraordinaire, et assez pratique dans le métier que j’exerce : la télékinésie. Vous savez, c’est cette particularité qu’on certains morts – pas tous, d’autre peuvent se rendre invisible ou traverser les murs par exemples, voire même aller beaucoup plus vite que la norme – et qui permet d’attirer un objet vers soit par la force de la pensée. A ce qui parait, cela marche aussi sur les êtres vivants. Il faudrait que j’essaye sur un homme. Mais pas ce soir : ce soir, je devais travailler pour gagner ma vie et m’acheter ce que je voulais, en commençant par cette robe de soirée vraiment sympathique. De plus, Milow ne nous laissait guère le temps de souffler. Monsieur était tranquille dans un coin entrain de siroter un verre ou deux tandis que nous, ses serveuses, bossions comme des acharnées, des bourreaux de travail. Je n’ai jamais aimé cette attitude, et c’est en partie pour ça que je regrette Georges, l’ancien propriétaire du bar. Non seulement, il nous aidait, mais c’est également grâce à lui que j’ai dégotté cet emploi, bien que j’aimerais en sortir au plus vite : mon but dans la vie n’avait jamais été de finir serveuse dans un vieux bar d’une ville pommée d’Arizona, certainement pas. Je n’avais jamais voulu tombé bas. Comme tout le monde, j’aspirais à quelque chose de plus.. Lumineux. J’ai d’ailleurs souvent et longuement hésité à changer de boulot pour passer stripteaseuse. Oui, bon, pour le côté lumineux on repassera. Mais d’après ce que j’ai pu entendre, c’est vraiment bien payé comme boulot et disons que j’ai l’habitude d’être tripotée par les hommes, aussi bien au bar qu’en dehors pour être honnête. Certaines filles me comparaient à une pute, comme on dit vulgairement. Je ne suis pas une pute, non. Je ne reçoit aucune subventions en échange de mes.. Gâteries et compagnie. Je passais souvent mon service à réfléchir à ça, comme ce soir. Je ne m’attendais pas à être interrompue et dans mes songes et dans mon travail par monsieur le big boss en personne. « Vous semblez être à bout de nerfs ma très chère Candide … » Cela ce voyait donc tant que ça, que j’en avais totalement et irrévocablement assez de ces gros porcs venus se remplir la panse comme des chiens en rut ? Apparemment, oui. Quoi qu’il en soit, ma situation semblait bien amuser McCallister, d’après ce que je pouvais voir. Il ne regardait même pas en ma direction, scrutant la salle avec son éternel regard de gros pervers. Du moins, personnellement, je voyais cette façon d’analyser les gens comme cela et je n’étais sûrement pas la seule à penser que c’était le cas. On aurait dit qu’il s’extasier à imaginer ses employées ou encore ses clientes nues devant lui, attendant patiemment ses culbutes. Certes, j’y vais un peu fort, mais j’ai toujours été ainsi : c’est dans mon tempérament et je ne compte pas changer ça, quitte à ce que je me fasse virer de mon boulot. Au pire, je sais que la place de danseuse de charme m’attend. Je levai alors les yeux dans sa direction et, avec un sourire plus-hyppocrite-tu-meurs, je lui répondis : « C’est vrai que toi, tu ne sais pas ce que ça fait de bosser parmi nous, le commun des mortels. Tu passes ton temps sur ton perchoir comme un faucon qui repère les pauvres petits lapins innocents. Que tu le veuilles ou non, ça m’est égal : tu sais que j’ai raison. » Oui, je sais, je ne suis pas censée le tutoyer ni même lui parler sur ce ton mais que voulez vous, je n’ai jamais eu ma langue dans ma poche et je ne vois pas pourquoi je me priverais de dire ce que je pense alors que je ne l’ai jamais fait auparavant. Personne n’a jamais réussi à me faire taire, aller savoir pourquoi, sérieusement. J’attendais les bras croisés, non pas le déluge mais la réponse de mon cher patron à ma petite intervention de la soirée. Après tout, c’est lui qui m’avait adressé la parole en premier, non ?
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Milow J. McCallister

Milow J. McCallister


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Au boulot, on bosse ! ♣ Candide. _
MessageSujet: Re: Au boulot, on bosse ! ♣ Candide.   Au boulot, on bosse ! ♣ Candide. Icon_minitimeLun 29 Nov - 21:20

    « C’est vrai que toi, tu ne sais pas ce que ça fait de bosser parmi nous, le commun des mortels. Tu passes ton temps sur ton perchoir comme un faucon qui repère les pauvres petits lapins innocents. Que tu le veuilles ou non, ça m’est égal : tu sais que j’ai raison. »


    Ce que Milow aimait particulièrement chez la jeune femme, s’était son franc parler. Si il y avait bien une personne qui allait lui dire ses quatre vérités en face, ça ne pourrait être que Candide Jacob. Et, sans réellement savoir pourquoi, Milow aimait la charrier, la provoquer pour avoir une réaction de ce genre. Après tout, provoquer son employée était un jeux d’enfant. Candide était connue pour démarrer au quart de tour, surtout quand elle était à vif, comme en cette soirée.
    Milow McCallister ne pu retenir un petit sourire ne coin. Daignant enfin tourner la tête vers elle, il la fixa droit dans les yeux, sans scier, reprenant un air impassible. Il laissa quelques secondes de silence entre la réplique de la jeune femme et la réponse qu’il allait lui fournir. A la place de lui lancer l’une de ses répliques cinglantes, il préféra d’abord jouer un peu avec ses nerfs.

    « Mon perchoir ? Je ne sais pas si je dois être flatté ou vexé d’être comparé à un faucon. »


    Se levant et s’étirant devant la jeune Jacob, il lança un dernier regard dédaigneux sur la salle avant de reporter son attention sur ‘sa’ serveuse. Soupirant doucement, il lui répondit d’une voix neutre ; « Venez dans mon bureau à la fin de votre service Jacob. » et laissant quelques secondes avant de lui répliquer ; « Et nous ne sommes pas des potes, alors ce sera ‘vous’ et non ‘tu’. »




    Deux heures plus tard, alors qu’il consultait les fiches de compte venant de la semaine passé, Milow se demanda comment ils allaient finir leur mois. Pour la première fois depuis des mois, si ce n’est des années, il avait du mal à obtenir le nécessaire pour réussir à payer ses serveuses, son loyer, sans oublier les livraisons venant tout les six jours. Ils allaient bientôt être en rupture de stock et McCallister n’avait pas assez pour payer une nouvelle livraison alors que ses employées devaient recevoir leur salaire en fin de semaine. Il fut interrompu dans ses pensées par trois petits coups donné à la porte. Quelques secondes plus tard, la tête de Candide fit son apparition à la porte.
    Décidé à ce que sa meilleure employé, la seule pour qui il avait un semblant d’affection, n’apprenne pas les soucis que le bar subissait, il referma assez sèchement le dossier des rapports. Mettant ses deux mains à plat sur son bureau, il lui désigna la chaise en face de lui d’un signe de menton. Il laissa quelques secondes passés avant de prendre la parole.

    « Comment s’est passé la soirée ? Toutes mes serveuses sont toujours en vie et capable de marcher sur leurs deux jambes ? »


    Un semblant d’humour, semblait-il, provenant de McCallister revenait au miracle ! Lui qui était toujours froid, de marbre et sans aucun sens d’humour, venait de faire une prouesse devant la jeune Jacob.
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MessageSujet: Re: Au boulot, on bosse ! ♣ Candide.   Au boulot, on bosse ! ♣ Candide. Icon_minitime

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