Sujet: Lavage matinal~ [PV Candide] Dim 14 Nov - 10:45
Lavage Matinale
8h30, je me réveille en douceur, je n'aime pas me dépêcher de bon matin. Je me lève, met mes mains sur mon visage pour me cacher de la lumière me brûlant les yeux. Je me dirige vers ma douche, me dénude pour ensuite passer mon corps sous l'eau froide pour me réveiller. Après être sorti de la douche, complètement sec et habillé, je remarquai qu'il y avait une montagne de linge sale. Il était temps pour moi d'aller faire un tour à la laverie .... sans rouspéter. Arrivé à la laverie, je pose mon panier et commence à enfiler le linge dans le tambour de la machine à laver. Je vis que tout mes vêtements étaient entièrement sale, à vrai dire avec toutes mes excursions en nature, mes jeans et mes tee shirt avaient du mal à résister à la terre humide. Je suis du genre à essayer de prendre soin de mon apparence, et là il était grand temps qu'une virée dans des magasins pour hommes s'impose. Je ne suis pas quelqu'un de superficiel, au contraire je suis quelqu'un de simple, mais l'apparence était tout de même importante pour moi. Encore vingt-cinq minutes et ma tournée de machine allait se finir,c'est long vingt-cinq minutes, oui vingt-cinq minutes à explorer ses pensées ou les personnes qui nous entourent, ou encore vingt-cinq minutes à réfléchir à une question crucial tel que ce qu'on allait manger ce midi.La patience, c'est vraiment ce qu'on ne m'as pas donné, je n'aime pas rester là, à rien faire, cela m'énerve très profondément. J'étais assis sur un des canapés très inconfortable de la laverie quand je senti le coussin s'enfoncer, une personne venait de s'asseoir, je tourna la tête pour observer son visage, c'était Candide; ma petite soeur de coeur.
- Hey, alors comme ça on vient laver son linge ? lui dis-je avec un de mes plus beaux sourires.
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Dim 14 Nov - 18:08
Un mal de crâne me réveilla plus tôt que ce que j'avais prévu. J'avais beau être morte, ce n'est pas ce qui m'empêcher de picoler car, après tout, je n'avais plus aucunes raisons d'avoir perdre de prendre la voiture totalement ivre : j'avais déjà arrêté de respiré depuis quelques années, fixée dans une jeunesse éternelle et bien ennuyeuse. Après m'être passé les mains sur le visage, je pris directement dans mes mains mon portable, histoire de voir et l'heure qu'il était et qui avait essayé de me joindre durant cette nuit mouvementée. Le contraste entre le rétro-éclairage puissant de mon téléphone et l'obscurité de ma chambre me fit mal aux yeux et plisser les paupières. Le temps que ma rétine s'habitue à ce changement de lumière fut assez long, sûrement à cause des effets que la vodka-pomme d'hier et le gin avaient eut sur moi. 7:59, trois appels manqués et cinq messages non lus. Sans même chercher à aller plus loin pour l'instant, je laissai ma tête tomber sur mon oreiller. Il fallait vraiment que j'apprenne à stopper ma consommation excessive d’alcool de ces derniers temps, cela devenait à la limite de l’urgence, et j’en avais conscience. Mais je n’avais aucune issue de secours à ça et, bien que je ne pouvais pas aller jusqu’à me considérer comme une de ces alcooliques qui viennent prendre leur dose à eux de ce liquide qui leur sert de drogue, il ne fallait pas que je me voile la face : je n’étais pas très loin de tomber aussi bas qu’eux, surtout si je décidais de continuer ma mort ainsi. Les gens qui me disent que je fais partie de ces personnes qui savent tiser une bouteille et tenir l’alcool qu’il y a dedans me font rire. S’ils disent ça, c’est seulement car ils n’en sont pas capable et que ça les dérange que moi, une gamine serveuse et jeunette, j’y arrive mieux qu’eux.
Au final, je ne me levai pas directement, sûrement à cause de la flemme absolue qui m’envahissait à chaque fois que je pensais à sortir de dessous mes draps. En vérité, je n'ai quitté mon lit qu'à neuf heures et des poussières sans pour autant avoir dormi pendant tout ce temps. Je n'avais pas besoin de sommeil, je n'allais pas m'effondrer si je ne fermais pas l'œil pendant un mois, ni même pendant toute une année. D’ailleurs, c’est une chose que j’ai essayé durant la première année qui a composé ma mort. Je n’ai pas fermé l’œil une seule fois, et j’étais toujours en pleine forme. J’avais même l’impression qu’ainsi, je décuvais plus vite. Pour moi, dormir était plus un synonyme de passe-temps plutôt qu'autre chose. Quand vous savez que vous avez devant vous des nuits à l'infini, au bout d'un moment, vous vous dîtes 'autant dormir plutôt que de se tourner les pouces'. Pendant une heure, j'ai donc bouquiné en attendant que mes maux de tête passent, les médicaments n'ayant plus aucun effet sur moi. Je vagabondais en compagnie de mes héros de bouquin préférés, notamment Joshua Brolin, l’inspecteur que Maxime Chattam avait créé. Puis, une fois que la douleur s'est atténuée, j'ai enfin soulevé ma couette pour me tirer de mon lit. Dès lors, je me dirigeai vers ma garde-robe pour en tirer de quoi m’habiller et j’avoue avoir été prise quelque peu au dépourvu en voyant que la plupart de mes vêtements ne s’y trouvaient pas. Malgré ça, et contre toute attente, je réussi tout de même à dénicher un t-shirt de Queen noir au logo gris/argenté, un jean cigarette bleu marine délavé troué au genoux et un gilet rouge qui, pour une fois, n’était pas au sale. Le tout sous le bras, je partis donc en direction de la salle de bains, essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Wesley.
Journée vide, à ne rien foutre . Aujourd’hui, comme assez souvent en ce moment, je ne bossais pas. A croire que mon patron était assez ravi de mon travail pour me laisser plus de jours de congés. Certes, je n’allais pas non plus me plaindre de ça, bien qu’il fallait que j’avoue que c’était assez étrange. Quoi qu’il en soit, j’avais besoin de m’occuper, au moins le matin. En sortant de la douche, une fois habillée et les cheveux noués en un chignon rapide, je décidai alors de m’occuper du mont de linge sale qui séjournait dans un panier à la salle de bains. Saisissant les poignées du dit panier, je parti en direction de ma voiture pour pousser jusqu’à la laverie de Safford, étant en panne de machine à laver et surtout mauvaise bricoleuse. Une fois arrivée là où je voulais allé, je mis le tout sans même trier dans le tambour d’une des machines et partit m’asseoir sur l’un de leurs mythiques canapés follement confortables sur lesquels ont pourraient rester assis des heures sans avoir mal aux fesses. Une voix se fit entendre à côté de moi. « Hey, alors comme ça on vient laver son linge ? » Je n’eut même pas besoin de me retourner pour voir de qui il s’agissait que je reconnu directement Woody. Un rire s’échappa de ma bouche tandis que je me frottais les yeux avec ma main. « Non, je viens chercher des pommes de terre et des haricots pour manger ce midi, j’en ai plus dans le champs à côté de chez moi.. » Je tournai alors ma tête vers mon ami pour lui lancer un grand sourire.
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Dim 14 Nov - 18:35
Regardant son visage qui ne m'avais même pas accordé un regard elle me répondit ; « Non, je viens chercher des pommes de terre et des haricots pour manger ce midi, j’en ai plus dans le champs à côté de chez moi.. » Ah l'humour de Candide, très spécial, à prendre au second degré, mais je l'adore ! A vrai dire je ne vais pas vous mentir, j'aime presque tout les humours qui existent, sauf évidemment l'humour noir que je ne tolère absolument pas ! Dans ce moment là, j'ai bien reconnu Candide, elle qui me connait par coeur comme si elle m'avait faite et pourtant elle ne me connait que depuis un an. Une seule et minuscule année, et qui pourtant nous a permis de nous connaitre comme si on était des amis d'enfance. Je trouve ça toujours bizarre de voir l'harmonie dans notre amitié si profonde, on ne sait jamais disputés, pourtant nous sommes deux caractères forts. Comme quoi deux personnes similaires avec un caractère de feu ne donne pas forcément une amitié anarchiste ; me voilà rassuré. Après qu'elle m'ait répondu cette M e r v e i l l e u s e phrase dite avec une poignée d'ironie je lui répondis à mon tour ; « Ah je vois que même le matin, tes vannes sont toujours au rendez-vous, ça fait plaisir ! » Il reste encore quinze minutes avant que ma machine se termine, j'avais donc le temps devant moi ! « Sinon tu vas bien ? Parce que je ne veux pas te mentir mais ... t'as pas bonne mine ! » En réalité, c'était un gros sous entendu pour insinuer qu'elle avait la "gueule de bois", il n'y a aucun doute ! Je sais bien qu'elle adore faire la fête, mais là cela faisait plusieurs jours que je la voyais dans cet état. Je commençais à m'inquiéter pour elle ... Je ne dirais pas qu'elle a un problème avec l'alcool car se serait peut être exagérer, mais je pense qu'il vaudrait mieux que pendant une période je sois prudent envers elle, du moins c'est se que je veux me faire croire ...
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Dim 14 Nov - 21:00
« Hey, alors comme ça on vient laver son linge ? » Je n’eut même pas besoin de me retourner pour voir de qui il s’agissait que je reconnu directement Woody. Un rire s’échappa de ma bouche tandis que je me frottais les yeux avec ma main. « Non, je viens chercher des pommes de terre et des haricots pour manger ce midi, j’en ai plus dans le champs à côté de chez moi.. » Je tournai alors ma tête vers mon ami pour lui lancer un grand sourire. Woody, ça ne faisait qu’un an que je le connaissais, et pourtant il avait prit une assez grande place dans ma vie de tous les jours qui était à la limite du banale. Ma vie, hein, pas la place que je lui avais accordé. C’est d’ailleurs le premier, après moi, à avoir rejoint les Prométhée. C’est à lui que je l’avais proposé en premier lieu avant qu’il n’aille en parler à Esraïm et que, de mon côté, je demande à AJ s’il voulait en être pour que sa colère et son énergie débordantes puissent servir à quelque chose, d’autant que je lui devait une fière chandelle. Après tout, s’il était mort, c’était en partie à cause de moi et ça, je ne me le suis jamais pardonné. Quoi qu’il en soit, au milieu des machines à laver, je m’étais retrouvée à côté de Sattle, ce qui pouvait être une bonne chose quand on pense au temps que j’allais passer ici, à attendre que le linge de Wesley et le mien soit propre. De nouveau, je replaçai ma tête de façon à ce qu’il puisse en apercevoir le moins possible sans pour autant croire que je lui cachais quelque chose. Je n’avais tout simplement pas envie qu’il voit la tête affreuse que je devais avoir à l’instant où je lui parlais. « Ah je vois que dès le matin tes vannes sont toujours au rendez-vous, ça fait plaisir ! » De nouveau, je rigolais doucement sans pour autant répondre, tout en trifouillant le zip de mon gilet, tête baissée. Je ne savais pas ce que je pouvais lui renvoyer en contre partie, je faisais donc avec ce que j’avais la plupart du temps : mon silence. Cependant, je savais parfaitement que ce n’était pas ce qui allait arrêter Woody. Il devait avoir l’habitude de mon peu de réponse que je donnais la plupart du temps, à tel point qu’il n’y faisait sûrement plus gaffe. Comme le disait souvent ma mère : une Candide bavarde ne serait pas une Candide. A croire que ma réputation me suivait partout, étant donné que la plupart des habitants de Safford me demandaient, lorsque je les croisais, si j’avais toujours aussi peu de choses à leur raconter. Ils ne devaient pas comprendre que je n’avais aucune envie de partager les aléas de ma mort avec eux, qu’en aucun cas mes histoires de cœur – car même s’il avait cessé de battre, j’en avais tout de même un qui me faisait ou non tomber amoureuse d’une personne – ou encore mes histoires de fesse ne les regardaient. Ils n’avaient en aucune façon le droit de me forcer à parler sur ma vie privée et c’était bien ça qui les gênait. Je rigolais pas mal lorsqu’ils parlaient de moi en disant « Vous avez vu ? La petite Jacob a encore passé la nuit avec un tel, le fils de bidule. ». La médiocrité choisis bien ses victimes. Tandis que j’étais perdue dans mes réflexions, comme la plupart du temps d’ailleurs, Woody m’en tira. « Sinon tu vas bien ? Parce que je ne veux pas te mentir mais ... t'as pas bonne mine ! » De nouveau, je rigolai. Vu la nuit que j’avais passé – du moins vu le peu de chose dont je me souvenais – il n’était guère étonnant que ma mine devait laisser à désirer. La mort n’aide pas à garder le teint frais après une soirée arrosée, c’est l’une des choses que j’avais apprit ces cinq dernières années. Je regardai alors une nouvelle fois Woody, un sourire plus timide dessiné sur les lèvres. « Comme j’ai pas pu profiter bien longtemps de ma vie, disons que je profite désormais de ma mort » Je lui fis un clin d’œil puis, après avoir remonté mes jambes contre mon buste, je posai ma tête sur mes genoux.
« Comme j’ai pas pu profiter bien longtemps de ma vie, disons que je profite désormais de ma mort », ces paroles m'ont fait rire, en une seule phrase qui était censé être une blague, elle a réussi à mettre un peu de vérité. Elle avait raison, on a pas eu la durée de vie qu'on voulait et ça n'a pas été facile tout les jours. On a regretté certains moment, mais on est content d'en avoir vécu d'autre. La vie est si courte, on espère tous mourir de vieillesse ou mourir dans son sommeil, hélas on ne choisit pas la date et encore moins la façon. On ne peux pas dire que tout ça soit gai, mais c'est tellement réaliste. « Tu as bien raison, après tout, cette fois-ci on a du temps devant nous ! », je lui décrocha une fois de plus un sourire. Je ne pourrais pas décrire les sentiments que j'ai pour elle, je ne peux pas dire non plus que c'est de l'amitié ni de l'amour, c'est quelque chose de fort, mais l'incertitude me perturbait. Je ne suis jamais tombé amoureux, alors cette façon de penser et de ressentir était un univers inconnu pour moi, et puis j'ai tellement eu de conquêtes "inutiles" que je n'ai même pas eu le temps d'apprendre à connaitre ses filles. Avec Candide c'est différent, j'ai eu le temps et la volonté d'en apprendre sur elle. Par exemple je sais quand elle est gênée : elle remonte délicatement une mèche de ces cheveux pour ensuite nous dévoilé ses petites joues rosées. Je sais aussi que la première chose qu'elle fait le matin en se levant c'est d'allumer la télé pour mettre sa chaîne musicale préférée et ensuite s'attacher les cheveux en un chignon fait à la va vite pour pouvoir aller se débarbouiller le visage. Tout cela m'étais si commun maintenant que je la connaissais... Je ne sais pas si elle pourrait en dire autant sur moi, si elle connaissait mes habitudes, mes mimiques. Ce dont je suis sûr c'est qu'elle sait mes défauts...
[HS; Ne m'en veux pas, je sais que c'est pas terrible :/ ]
« Comme je n’ai pas pu profiter bien longtemps de ma vie, disons que je profite désormais de ma mort » Mes propos m’arrachaient le cœur, bien qu’il ne batte plus depuis cinq putains d’années, depuis que ce pauvre type en manque de sexe, en manque de femme m’avait arraché la vie, m’avait poignardé et surtout, ô surtout, m’avait envoyé valser à travers les méandres de la mort. C’était affreux. L’ironie, le sarcasme avaient toujours était ma spécialité, même lorsque j’avais encore le loisir, la chance de pouvoir rougir ou quand bien même pleurer. N’allez pas croire que l’on s’habitue à ne plus pouvoir prendre de risques, à ne plus faire de concours d’apnée avec ses amis dans une piscine pour enfant ou encore à ne plus penser à ce qu’il y a après la mort. Cette question m’avait d’ailleurs toujours obsédée : qu’est-ce que je trouverais lorsque je serais morte et surtout qu’elles seront les choses que je laisserais derrière moi ? J’ai ma réponse. Rien. Absolument rein. Je n’ai rien laissé derrière moi. A peine eu-je le temps de sentir la lame passer à travers mon ventre, déchirant mes entrailles que je me relevai. Pathétique.
Mes doigts étaient enroulés autour de mes mollets pour les tenir en place, contre ma poitrine. Le regard vide, de nouveau plongée dans mes pensées, je regardais droit devant moi, au centre du tambour de la machine à laver, reconnaissant parfois une de mes fringues ou de celles de Wesley. Ah, Wesley. Toute une histoire celui-là. Mon meilleur ami depuis des années, ma bouée de secours, ma pilule du bonheur personnelle. Alors que je réfléchissais à tous les autres surnoms que je pouvais bien lui coller au front, Woody me répondit : « Tu as bien raison, après tout, cette fois-ci on a du temps devant nous ! » Un faux sourire apparut sur mes lèvres. Je ne voyais aucune bénédiction au fait que nous ayons l’éternité devant nous et, à vrai dire, si j’avais un moyen de mettre fin à ma mort, je le ferais. J’avais déjà essayé les cocktails de médicaments en tout genre mais mon organisme ne réagissait pas étant donné qu’il était totalement hors d’usage. J’avais également tenté les brûlures ou les coupures, mais ma peau était dure comme du marbre et donc impénétrable par les lames en tout genre ou bien même les flammes. Je savais pourtant que quelqu’un pouvait mettre fin à mes souffrances : Phorcys. Cependant, je préférais encore rester morte – état qui se définissait plus par ‘rester entre la vie et la mort’ de mon point de vue personnel – plutôt que d’aller le voir pour qu’il stop totalement ma souffrance, pour qu’il me libère de mon enfer. Si j’allais me livrer à lui, ce serait comme ci j’abandonnais les Prométhée. Je ne pouvais pas. En aucuns cas cette idée de les laisser lutter seuls alors qu’Emérys s’était emparé de moi ne m’avait traversé l’esprit. Je n’étais pas une traitresse, loin de là. Tournant légèrement ma tête vers Woody, la laissant cependant toujours posée sur mes genoux, je le regardais, bien décidée à changer radicalement de sujet : je ne voulais pas parler de notre mort. Alors, un sourire s’emparant de mon triste visage, je lui demandai : « Et sinon, mon petit Sattle, tu te fais qui en ce moment ? » Se faire quelqu’un.. C’était sûrement ce qui caractérisait le mieux notre situation. On ne connaissait pas l’amour, pas en ce moment du moins. On couchait par-ci par-là sans pour autant finir ensemble le temps d’une soirée. Non, en fait, je ne pourrais pas coucher avec Woody s’il n’y avait rien d’autre après. J’éprouvais beaucoup trop de respect pour lui pour me le taper l’espace d’une nuit – ou bien même le temps de faire un de ces marathons de baise infernal –, c’était tout bonnement inimaginable. Sincèrement, s’il devait se passer quelque chose entre lui et moi, je ne voudrais pas que cela s’arrête à une histoire de fesses. Mais aussi, qu’elle idée de finir avec lui ! C’était, tout comme cette histoire de cul, totalement impossible. Enfin.. Cela restait à démontrer.
Dernière édition par Candide Ebëneser Jacob le Mar 16 Nov - 22:19, édité 1 fois
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Mar 16 Nov - 19:27
Il fallait à tout pris que j'arrête de me mentir, arrêter de penser que " tout va bien dans le meilleur des monde", qu'il faut qu'on reste positif, oui il était grand temps de cesser cette acharnement mental. Je savais bien que je n'étais pas heureux dans cette situation, être un mort sans avenir, sans projet. A dire comme ça, on pourrait me prendre pour un esprit, mais non, dans ma tête je reste quelqu'un de vivant, plein de vie ! « Et sinon, mon petit Sattle, tu te fais qui en ce moment ? » ; Ah je la reconnais bien dans ses paroles tiens ! Ca me faisait plaisir de savoir qu'elle était toujours aussi intéressé par mes conquêtes ! « Bah écoute toujours la même histoire mais avec différentes filles, tu sais que moi j'ai un taux de câlins à écouler régulièrement, hors là je n'avais personne avec qui écouler ses besoins alors j'ai du aller aller en boîte de nuit, comme tu le sais j'ai du mal a résister quand je vois une femme danser et mon instinct de chasseur à encore jailli de plus belle !», mon sourire charmeur fut au rendez vous quand je prononça ses paroles. J'étais fière de cette partie de moi-même, cette partie qui me faisait prendre confiance en moi et pouvoir aller vers les gens sans gêne. Pour certain ça aurait été un inconvénient, mais moi je ne pourrais pas dire que ça m'a porté préjudice *rire mesquin* ! « Et toi alors ? Tes hormones ont beaucoup travaillé ces temps-ci ?» , Quoi ? Fallait pas vous attendre à ce que je le dise dans la finesse hein! Je reste un mec, un vrai mec ! Et puis c'était notre rituel de parler comme ça, on était sans gêne l'un avec l'autre. On parlait de nos histoires de fesses comme d'autre racontait comment c'était passé leur journée. Et j'aimais ça !
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Mar 16 Nov - 22:19
Non, sérieusement, même avec toute la bonne volonté du monde et tous les alcools possibles et inimaginables, je ne pourrais pas coucher avec lui juste une seule fois. Impossible. Woody était quelqu’un de très importants pour moi, vraiment. Je m’imaginais surtout que s’il devait se passer quelque chose entre lui et moi, ce ne serait pas qu’une partie de baise comme une autre. Avec lui, ce serait le genre d’histoires qui durent, pourquoi pas toute une vie. Le genre de relations pour lesquelles je ne suis pas faite. Depuis.. Toujours, en fait, je dois me contenter de ces coups d’une soirée, bien que certains, étant des sortes de privilégier du sexe, m’avaient à plusieurs reprises dans leur lit, comme Raphaël par exemple. Drôle de relation, encore celle-là. Discutions comme de simples amis, petites disputes habituelles par rapport à mes occupations en dehors de mon travail avec les Prométhée et réconciliation sur l’oreiller. Le seul homme avec qui il m’arrivait de coucher à plusieurs reprises sans ne jamais éprouver aucun autre sentiment que l’amitié, bien qu’elle ne soit pas aussi vraie, aussi simple qu’avec Wesley. Quoi qu’il en soit, je restai la tête dans la même position toute en écoutant les paroles de Woody par rapport à ces conquêtes du moment. « Bah écoute toujours la même histoire mais avec différentes filles, tu sais que moi j'ai un taux de câlins à écouler régulièrement, hors là je n'avais personne avec qui écouler ses besoins alors j'ai du aller en boîte de nuit, comme tu le sais j'ai du mal à résister quand je vois une femme danser et mon instinct de chasseur à encore jailli de plus belle ! » Ma réponse fut presque instantanée : je ne pu m’empêcher de pouffer de rire. Son instinct de chasseur ? Et puis quoi encore ? Pendant quelques secondes, je ne pu le regarder sans avoir envie d’éclater de rire. J’ai bien conscience que, par moment, je pouvais paraître méchante, d’autant plus qu’il était mon ami et qu’il m’avait aidé à me relever au milieu d’un amont d’ordure alors qu’il ne me connaissait pas. AJ avait tenté de me sauvé de mon assassin, y laissant lui-même la vie, et ce n’était pas pour autant que j’étais un véritable ange avec lui, bien au contraire. Mais vous savez ce qu’on dit : qui aime bien châtie bien et, personnellement, j’adore illustrer par mon comportement cette maxime. Petite peste ? Grande garce ? Exactement, mais j’assume totalement. Après tout, je n’ai que ça à faire : assumer mes propos. Bon, je dois aussi botter le cul de Phorcys mais ça, c’est une autre histoire. Après avoir réussi à reprendre – difficilement, avouons-le – mon calme, je souris de nouveau à Woody, n’ayant pas le temps de répondre qu’il enchaînait déjà sur une question. « Et toi alors ? Tes hormones ont beaucoup travaillé ces temps-ci ? » Après l’avoir regardé d’un air faussement – vraiment faussement, surtout qu’il me connait presque par cœur – je soupirai. Effectivement, mes hormones travaillaient pas mal ces temps-ci, et peut-être pas forcément dans le bon sens. Cependant, je ne comptais pas m’éterniser sur le sujet, n’ayant guère envie d’étaler au grand jour les aléas de mes histoires de cœurs quasi-inexistantes, voire même inexistantes tout court. Je finis tout de même par lui balancer une phrase, cherchant en même temps un sujet qui ne dériverait pas forcément sur moi, sur mes avis, mes histoires, mes emmerdes ou quoi que ce soit ce rapportant à ma petite personne. « Oh tu sais, ils sont à leur apogée ! En moins d’une semaine, je me suis tapé Raphaël, comme d’habitude, un biker client du Jackson’s et de passage de la ville, une rockstar, le batteur de Muse dans son costume de Spiderman, le Dalaï-Lama et aussi le Pape. Je suis très croyante, tu sais. » Je ne pouvais m’empêcher de rigoler moi-même tellement ma bêtise volait bas. La vérité était qu’en fait, cette semaine, je n’avais couché qu’avec Raphaël, n’ayant pas trop la tête à ça. Oui, c’était la semaine du cinquième anniversaire le plus morbide que je fêtais désormais : l’anniversaire de ma mort. Il y a cinq ans, je fus tuée à Safford par un détraqué. Dans ces moments là, vous n’avez guère la tête à vous envoyer en l’air. Ne voulant pas laisser le loisir à Woody de continuer sur le sujet de nos ‘nuits de folies’, je décidai alors de lui poser de nouveau une question, ayant conscience qu’en toute contradiction je m’enfonçai un peu plus dans le vif du sujet. « Si tu devais sortir avec quelqu’un, en ville, ce serait qui ? Je veux dire, une relation sérieuse hein, qui dure, avec sentiments et peut-être même bague au bout du doigt. » Je me mordis la lèvre inférieure, curieuse de connaître sa réponse.
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Mer 17 Nov - 19:22
« Oh tu sais, ils sont à leur apogée ! En moins d’une semaine, je me suis tapé Raphaël, comme d’habitude, un biker client du Jackson’s et de passage de la ville, une rockstar, le batteur de Muse dans son costume de Spiderman, le Dalaï-Lama et aussi le Pape. Je suis très croyante, tu sais. » Je partis en fou rire quand elle me dit cela, elle était tellement amusante quand elle essayait de lier blague et ironie ! Je la connaissais par coeur et au plus clair, cette énumération de célébrités voulait tout simplement dire "Ma vie sexuelle est complètement inexistante alors merci de ne pas le rappeler", mais elle me connaissait aussi, elle le sentait bien que j'allais retourner la question qu'elle m'avait posé. Alala, d'un coté j'étais rassuré, je n'appréciais pas énormément qu'elle couche avec des gens différents chaque soirs, je suis vraiment protecteur envers elle, mais je ne lui montre pas, je ne veux pas qu'elle croit que j'ai envie de l'étouffer et de lui faire la moral à chaque acte immoral qu'elle voulait faire, non , il n'en était pas question ! Étouffé dans mes pensés Candide me parla et changea de sujet ; « Si tu devais sortir avec quelqu’un, en ville, ce serait qui ? Je veux dire, une relation sérieuse hein, qui dure, avec sentiments et peut-être même bague au bout du doigt. » J'aurais tellement voulu lui répondre TOI en hurlant et partir en courant tellement je pouvais être lâche dans ces cas là. « Et bien y'a une fille qui me plais depuis un bon moment, je la connais bien mais j'aurais peur que mes sentiments ne soient pas réciproques, je voudrais me lancer à chaque seconde mais c'est pas évident, j'aurais trop peur de perdre tout ce que j'ai construis avec elle !» MON DIEU, mais c'est quoi cette réponse que je viens de lui donné ! Je me sens tellement pitoyable, moi qui d'habitude est un grand macho ça ne me ressemble vraiment pas ! J'aime pas être ainsi incontrôlable, c'était tellement énervant de voir qu'une personne pouvait avoir autant d'influence sur soi !
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Ven 19 Nov - 1:58
« Si tu devais sortir avec quelqu’un, en ville, ce serait qui ? Je veux dire, une relation sérieuse hein, qui dure, avec sentiments et peut-être même bague au bout du doigt. » La curiosité est un vilain défaut, ce n’est pas la peine de me le dire je le sais déjà. Mais bizarrement, cette question m’est venue directement à l’esprit, comme si j’avais toujours voulu connaître la réponse qu’allait m’apporter Woody. Certes, c’est idiot, totalement idiot même, mais peu m’importe. Je voulais savoir avec qui il serait prêt à se marier, limitant son choix à l’échelle de Safford et, pourquoi pas, des alentours. Je pensais connaître la réponse, j’avais deux idées en tête. La première était qu’il ferait sûrement son macho, son beau-gosse en disant qu’il ne voulait pas de relation sérieuse, qu’il ne voulait que s’amuser, qu’après tout il avait toute l’éternité devant lui pour trouver la personne avec qui il vivrait et passerait le reste de son temps. En fait, j’imaginais tout d’abord qu’il allait répondre comme je l’aurais fait s’il m’avait posé la question, bien qu’en aucun cas je n’envisage de me marier un jour. Non, pas du tout. Le mariage n’est pas fait pour moi, encore moins que les relations longue durée qui sont de véritables catastrophes. J’étais destinée depuis toujours à enchaîner les conquêtes d’une nuit, pouvant ainsi dresser un véritable harem à moi toute seule. Actuellement, j’avais déjà pas mal d’écuries remplies et, de plus, je ne comptais pas m’arrêter là, c’était hors de question ! J’avais besoin de mes petits coups d’un soir pour pouvoir garder la tête hors de l’eau et nager jusqu’à l’autre rive. Je ne pouvais pas tomber amoureuse, et je le savais pertinemment. Même si plusieurs personnes en ville me plaisaient, je ne pourrais vraiment pas. Je sais que je n’arriverais pas à rester fidèle à un seul homme durant un laps de temps assez long pour que je considère notre histoire comme une histoire qui a duré. Ma plus longue jusque là fut une semaine, deux jours et trois heures précisément. Le premier garçon avec qui j’ai couché. Certes, plein d’autre sont passés entre mes jambes entre temps, mais il n’empêche que je ne l’oubli pas. Il a beau être parti en France pour ses études ou je ne sais quoi d’autre, il s’avère que j’ai toujours en tête son visage. Bon, ok, on avait quatorze ans.. Mais cela ne change rien. Quatorze ans ou dix-sept, c’est pareil. La première fois marque l’esprit plus qu’on ne pourrait le croire, à ma grande surprise. La seconde réponse que j’imaginais pour Woody fut qu’il me réponse son assistante, Kristen quelque chose. Cela ne m’étonnerait guère, d’autant qu’il me semble qu’elle craquait pour lui à un moment ou à un autre, peut-être même encore aujourd’hui. Je sais également que lui aussi l’apprécie beaucoup alors, dîtes moi, pourquoi pas ? Ils iraient bien ensemble, et je pense que c’est bien parti pour que ça se fasse entre eux. Ou alors, je me fais totalement des idées. La tête toujours posée sur mes genoux, je ne faisais cependant pas face à Woody, trop occupée à jouer avec une boulette de papier posée sur la table, l’amenant et l’éloignant de moi par la pensée. Cependant, lorsque j’entendis la réponse de mon ami, je me retournai rapidement. « Et bien y'a une fille qui me plais depuis un bon moment, je la connais bien mais j'aurais peur que mes sentiments ne soient pas réciproques, je voudrais me lancer à chaque seconde mais ce n’est pas évident, j'aurais trop peur de perdre tout ce que j'ai construis avec elle ! » J’ouvris grand les yeux. C’était donc la seconde option, mais était-ce vraiment l’assistante ? Après avoir secoué la tête assez frénétiquement, je lui demandai d’un air totalement blasé tandis que je mourrais – au sens figuré du terme, bien évidemment – d’envie d’en savoir plus, de connaître l’identité de cette fille mystérieuse qu’il a osé me cacher depuis je ne sais même pas combien de temps. « Vraiment ? Une fille t’intéresse ? Et bien et bien et bien. Je ne m’attendais pas à ça. Quoi qu’il en soit je suis sûre qu’il s’agit de Kristen, je me trompe ? » C’est avec un regard complice, ponctué par un clin d’œil, que je regardai désormais Woody, ne pouvant pas attendre, voulant toujours en savoir plus.
Dernière édition par Candide Ebëneser Jacob le Dim 21 Nov - 4:51, édité 1 fois
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Ven 19 Nov - 17:44
« Et bien y'a une fille qui me plais depuis un bon moment, je la connais bien mais j'aurais peur que mes sentiments ne soient pas réciproques, je voudrais me lancer à chaque seconde mais ce n’est pas évident, j'aurais trop peur de perdre tout ce que j'ai construis avec elle ! » Je n'aurais jamais cru pouvoir dire quelque chose semblable à ces quelques mots. C'était vraiment pas mon genre, on aurait pu me prendre pour un grand romantique ... je n'aime pas ça ! D'habitude je suis quelqu'un de très réservé sur ce qui s'agit de mes sentiments ... à vrai dire je n'ai jamais eu de sentiments pour personne, pas même mon assistante ; Kristen, qui est m'a fait comprendre qu'elle en avait pour moi. Je n'ai jamais refusé ces avances mais je ne peux pas dire que se serait une des personnes dont je pourrais tomber amoureux, je ne pense pas qu'elle me correspondrait ... c'est une personne qui est trop ... comment dire ... qui croit trop au prince charmant, hors je suis loin d'être un prince, charmant je ne doute pas, mais surement pas dans le sens qu'elle souhaiterait. Bref, après ma réponse qui laissait cacher pleins de sous entendus, je fis surpris de la réaction de Candide ; « Vraiment ? Une fille t’intéresse ? Et bien et bien et bien. Je ne m’attendais pas à ça. Quoi qu’il en soit je suis sûre qu’il s’agit de Kristen, je me trompe ? » elle avait faux sur toute la ligne, Kristen n'était qu'une "simple" secrétaire à mes yeux. J'avais tellement envie d'hurler de colère quand j'entendis ces phrases, tellement envie de partir en courant comme si le ciel allait nous tomber sur la tête, j'avais envie d'être lâche tout simplement, envie d'abandonner car j'étais trop anxieux. Je me suis toujours promis d'atteindre mes objectifs dans la vie, mais là je ne pense pas avoir le courage d'aller jusqu'au bout, mais il fallait quand même que je donne une réponse à la jeune femme. Je fis comme obligé de lui répondre, je ne pouvais pas lui mentir, c'était au dessus de mes moyens, pourtant je n'aurais pas hésité si c'était pour quelqu'un d'autre ; « Non, Kristen n'est pas faite pour moi, peut être pour un coup d'un soir. Certes elle est attirante mais le physique ne fais pas tout parfois ma chère Candide ! »lui dis-je avec un sourire légèrement forcé : c'était une façon burlesque de dire les choses, mais j'espère m'en être bien sorti, même si connaissant Candide, curieuse comme elle est, elle relancera le sujet jusqu'à avoir le nom de cette personne qui se trouve être le sien ...
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Dim 21 Nov - 5:03
« Vraiment ? Une fille t’intéresse ? Et bien et bien et bien. Je ne m’attendais pas à ça. Quoi qu’il en soit je suis sûre qu’il s’agit de Kristen, je me trompe ? » C’est avec un regard complice, ponctué par un clin d’œil, que je regardai désormais Woody, ne pouvant pas attendre, voulant toujours en savoir plus. Cependant, malgré les apparences, je me devais d’avouer une chose qui n’était plus un secret pour moi : il me plaisait, beaucoup, et savoir qu’il pouvait s’intéresser à quelqu’un d’autre déclenchait en moi des envies meurtrières. C’est la première fois que je ressens ça. Jamais auparavant je n’ai eu envie de tuer quelqu’un. Bon, d’accord, il y a sûrement une hyperbole, là, mais tout de même. Je sentais que je bouillais de l’intérieur rien qu’à l’idée de l’imaginer avec une autre. C’était idiot. J’étais idiote. En aucun cas je n’avais le droit de donner mon avis sur les gens qu’il fréquentait, sur les nanas qu’il s’enfilait ou autre choses du genre. Quoi qu’il en soit, j’avais tout de même le droit de le cuisiner pour savoir qui était cette fille qui lui plaisait et à qui il hésitait de tout dire, quitte à tenter le tout pour le tout et à me servir de mes atouts. Il est vrai que côté physique, je n’avais pas une poitrine d’enfer, et ce n’est pas ça qui allait le faire plier, sûrement pas. Mais j’avais cependant une chose bien à moi : ma façon de séduire. Je savais me mettre en valeur, ce qui était peut-être mieux pour pouvoir se faire respecter ici. J’attendais toujours une réponse de mon cher ami, recroquevillée sur moi-même, regardant de nouveau fixement le décompte de la machine à laver qui s’écoulait. J’avais un quart d’heures devant moi pour le faire craquer et lui faire avouer ce que je voulais savoir. Cependant, je savais qu’il allait falloir que je m’accroche pour lui tirer les verres du nez. Mais j’étais connue pour ma persévérance légendaire et, quitte à ce que je dois lui coller aux basques, j’allais connaître ma réponse. De nouveau, je fus surprise, et surtout prise de court, par sa réponse. « Non, Kristen n'est pas faite pour moi, peut être pour un coup d'un soir. Certes elle est attirante mais le physique ne fait pas tout parfois ma chère Candide ! » J’étais perplexe. Je ne voyais pas du tout qui pouvait être alors cette fille. J’imaginais bien Kristen remplir ce rôle. Certes, je ne la connaissais guère beaucoup, seulement de vue et de réputation, mais elle semblait être une fille bien, une fille qui conviendrait parfaitement à Woody, même si monsieur était trop têtu pour l’admettre. Les autres représentantes de la gente féminine qui peuplaient Safford ne semblait pas à la hauteur de Sattle. Du moins, ce n’était que mon humble avis, mais je me permets de le donner. Bien évidemment, jamais je n’aurais avoué cela devant lui. Il aurait été trop fier et n’aurait sûrement pas arrêté de me le rabâcher de façon continuelle ce qui aurait sûrement abouti à un pétage de câble total. Mon impulsivité aussi, était légendaire. Je m’y un petit moment avant de trouver enfin de quoi répondre. Je finis par sortir, hébétée : « Je ne comprends pas. C’est qui alors cette.. Fille ? » L’espace d’un instant, je me suis retenue de dire ‘cette pouf’ mais j’imagine qu’il l’aurait sûrement mal pris et que, par conséquent, j’aurais été obligée de subir une leçon de morale sur la manière de traiter les gens, patati patata. Je ne comptais pas lâcher l’affaire, d’autant plus que je venais de perdre trois minutes à réfléchir à ce que je pourrais lui sortir, aux mots que j’allais prononcer. Je décidai alors de prendre les choses en mains. Dès lors, mes pieds touchèrent de nouveau le sol et je me levai du canapé, certes pour peu de temps. Je pris une grande respiration, bien que ce n’était guère nécessaire étant donné ma condition, et je m’avançai vers lui, m’asseyait à califourchon sur ses genoux, prenant son visage entre mes mains, m’approchant un peu plus de lui. Dans un souffle, je finis par lui dire : « Tu sais à quel point que je peux être chiante, et je compte pas lâcher l’affaire.. Dis moi, Woody. C’est qui, cette nana ? »
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Dim 21 Nov - 10:26
Je la vis très surprise par ma réponse, comme si elle était persuadée que c'était Kristen "la fille". Et bien non, je n'aurais jamais pensé en arriver là surtout dans une laverie. Etre harcelé jusqu'à que cette réponse sorte. Je savais qu'elle était têtue et tenace, mais je n'arrivais pas à lui en vouloir. « Je ne comprends pas. C’est qui alors cette.. Fille ? » cette once d'hésitation me fis sourire intérieurement. Je ne savais pas ses sentiments pour moi, mais je pouvais voir que ça l'embêtais profondément de ne pas savoir qui était cette personne. Si seulement elle savait que c'était elle ... elle risquerait d'être moins énervé, ça c'est clair ... Depuis le début de notre conversation Candide était recroquevillée sur elle-même, et là elle décida de se lever et se mettre à califourchon sur mes genoux, elle mit ses mains sur mon visage bouillant et se rapprocha légèrement de moi en me disant ; « Tu sais à quel point que je peux être chiante, et je compte pas lâcher l’affaire.. Dis moi, Woody. C’est qui, cette nana ? » , j'avais qu'une envie, une envie précise qui risquerait d'apporter des conséquences que je ne voudrais en aucun cas qui mettent fin à notre "amitié". Un geste, un souffle, rien qu'une chose qui me rongeait, je pris mon courage à deux mains et me lança ; je l'embrassa tendrement quand son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien, ce fut un court instant, enfin je crois, à vrai dire je ne pouvais calculer le temps que ça a prit, j'étais tellement concentré par mes faits et gestes que le temps passa à une vitesse affolante. Après ce qu'il venait de se passer, je fus obligé de dire quelque chose, je ne pouvais pas prendre mon linge et partir sans dire un mot, même si c'est ce que j'aurais préféré faire ... Je lui chuchota en la fixant dans les yeux « Je pense que ce n'est plus nécessaire que tu cherches plus loin dorénavant ...» je ne savais pas si c'était un jeu pour elle, en tout cas pour moi c'était jouer avec le feu, et je ne savais pas si dans cette histoire j'allais être touché par les flammes... j'étais réticent j'avais peur qu'elle parte et qu'elle ne m'adresse plus jamais la parole. Ce silence persistait, j'avais besoin qu'elle dise ou fasse quelque chose, n'importe quoi !
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Dim 21 Nov - 17:00
« Tu sais à quel point que je peux être chiante, et je compte pas lâcher l’affaire.. Dis moi, Woody. C’est qui, cette nana ? » Dans mon cas, le mot chiante était un réel euphémisme. Je n’étais pas chiante, j’étais totalement insupportable et cela d’autant plus lorsque j’avais une idée derrière la tête. J’étais capable de me transformer instantanément en une véritable groupie pour obtenir ce que je voulais. Je collais la personne aux basques et je ne la lâchais plus. Woody ne dérogera pas à cette règle. Ce n’était pas parce qu’il était mon ami que, forcément, j’allais le laisser partir sans me donner de réponses, ça non ! Son visage était toujours entre mes mains, mon regard planté dans le sien. J’avais perdu mon air de rigolade que j’affichais depuis le début de notre conversation. Les gens autour de nous devaient se dire que j’étais schizophrène, et que j’avais totalement changé de personnalité. Ils n’avaient pas tord, mais ce n’était pas non plus tout à fait juste. Je ne suis pas schizophrène, loin de là. C’est juste que je suis capable de changer totalement d’humeur d’un instant à l’autre. Ma mère, de son vivant, appelait cela du lunatisme contrôlé. Cette expression m’avait toujours fait rire, sans trop savoir pourquoi. Encore aujourd’hui, il m’arrive de l’utiliser, vous en avez la preuve. Je me mordis la lèvre inférieure sans détourner les yeux de ce regard marron-vert. On dit que les yeux sont le miroir de l’âme. C’est faux. Je n’arrivais pas à savoir ce qu’il se passait dans sa tête, et cela m’agaçait au plus haut point. Cependant, je devais bien avouer que je m’attendais à une réponse orale, chose que je n’obtins pas. Non, en réalité, la réponse qu’il me donna était bien plus pertinente, bien plus clair et, surtout, bien plus déroutante. Mon visage n’était qu’à quelques centimètres du sien et nos fronts pouvaient presque se toucher. Sans que je puisse comprendre ce qu’il se passait autour de nous, je sentis ses lèvres toucher les miennes. Une décharge m’envahit totalement, une vague de frissons parcourait mon dos. Mes mains, qui étaient toujours posées sur ses joues, descendirent dans son cou, dans sa nuque. Je fermai les yeux. Le baiser ne dura que quelques secondes, tout au plus. Un faible instant. Bizarrement, j’aurais voulu que cela dur plus longtemps. Je n’eu pas le temps de lui rendre comme il se devait son geste. Il s’éloigna quelque peu de mon visage et, dans un chuchotement que les personnes venues laver leur linge ne pouvaient guère entendre, il me dit : « Je pense que ce n'est plus nécessaire que tu cherches plus loin dorénavant ...» Je le fixais à la fois incrédule et totalement ailleurs. L’effet qu’avait produit sur moi le contact de ses lèvres sur les miennes ne s’était toujours pas dissipé. C’était comme si je planais totalement, une sensation très étrange. J’étais à court de mot. Je le fixais, la bouche entre-ouverte mais ne laissant pourtant passer aucun son. Je m’humectai les lèvres. « Wow. Je m’attendais pas à ça. Je.. » Je fermai les yeux, passai une main dans mes cheveux et laissai sortir un petit rire nerveux. Puis, de nouveau, je plantai mon regard dans le sien. « Wow. » A cet instant précis, je devais avoir l’air totalement idiote. Je n’arrivais pas à aligner plus d’une phrase et Woody devait sûrement penser que je le détestais à présent ou que ses sentiments – pouvait-on seulement appeler ça des sentiments ? Après tout, il avait juste dit qu’une fille lui plaisait, cela ne voulait pas dire qu’il était amoureux – n’était pas partagés. Je savais qu’à un instant ou à un autre, il finirait par se lever et partir si je ne répondais pas. Je le sentais d’ailleurs bouger, comme s’il s’apprêtait à aller chercher son linge dans sa machine et à partir. J’avalai ma salive et laissai encore passer quelques secondes le temps de trouver une chose à lui dire. Je ne savais même pas ce que je ressentais pour lui. J’ignorais totalement si c’était de l’amitié ou plus que ça. La seule chose que je savais, dont j’étais totalement sûre, était que son baiser avait eut sur moi un drôle d’effet. De nouveau, je me mordis la lèvre. Les mots auraient été totalement inutiles car maladroits. Alors, après avoir de nouveau fermé les yeux et mettre dit intérieurement un petit « Candide, tu es folle », je posai mon front sur le sien, laissant doucement mes lèvres se rapprocher jusqu’à frôler les siennes avant de les toucher totalement.
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide] Dim 21 Nov - 17:25
Après avoir pris mon courage à deux mains et l'avoir embrassé, mon coeur battait à cent à l'heure, j'ai cru qu'il allait sortir de ma poitrine. C'était la première fois que je ressentis quelque chose d'aussi fort. J'eu peur de sa réaction, je la voyais là, assise sur moi, le regard vide comme si les mots ne voulaient pas sortir de sa bouche, pourtant elle me souffla ; « Wow. Je m’attendais pas à ça. Je.. » A vrai dire moi non plus, je ne m'attendais pas à ça, si ce matin on m'avait dit que j'allais embrasser Candide j'aurai ricané au nez de la personne du genre " Moi ? Embrasser Candide? Non,je n'aurais jamais le courage ..." et pourtant je l'ai fais, je la regardais, elle était complètement perdue, elle mit une main dans ses cheveux comme elle fait habituellement quand elle est gênée et lâcha même un petit rire nerveux. Je ne savais pas comment déchiffrer ces gestes, alors que pourtant d'habitude, j'étais le premier à la comprendre ... Elle me regarda droit dans les yeux et me dit ; « Wow. » . Et bien comme deuxième réponse on ne peux pas dire que ça m'aurait amené loin dans mes conclusions. Je la voyais, là assise sur moi, ne bougeant toujours pas alors que je venais de lui avouer mes sentiments alors que ce n'est pas du tout mon genre. J'étais amoureux d'elle, les choses se confirmait, je me remémorisa la scène qui venait de se produire quelques secondes auparavant, et je peux vous dire que lorsque sa main dégringola sur ma nuque, je n'ai jamais ressentis cette sensation, pourtant ce n'était pas la première, loin de là. Mais je peux vous assurez que quand la personne que l'on aime ose faire des geste sensuels comme elle venait de le faire, on voit et ressens les choses différemment ... Ce silence persistait et commençait à me rendre complètement fou, je la voyais toujours là devant moi, inactive quand soudain je la vis fermer les yeux et se rapprocher doucement de mon visage. Je laissa mon corps se diriger tout seul,il se colla au sien comme si nous étions des aimants ... Ce fut encore un court instant, malheureusement, je n'aurait jamais imaginer que les choses allaient se finir ainsi, et c'était loin de me déplaire, au contraire ... Après avoir laissé parler notre corps je décida de lui souffler ; « Si je m'attendais à ça ... »
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Sujet: Re: Lavage matinal~ [PV Candide]
Lavage matinal~ [PV Candide]
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