« Ce n’est pas parce que tu as une personnalité que tu as de la personnalité. » — PULP FICTION

ҳ̸ good times, bad times

→ Tobias est né à Phoenix : il y a grandit les premières années de sa vie, puis, pour des raisons familiales s'est installé à la fin de son adolescence à Safford.
→ Il a vécu une large parti de sa vie seul, je vous laisse en décider les raisons. Cela l'a rendu très indépendant, et s'immiscer dans sa vie est devenu mission impossible. Il ne cache pas pour autant de lourds secrets, mais n'aime pas se dévoiler (..) ni parler tout court, à vrai dire.
→ Il a longtemps travaillé au noir, servant d'homme à tout faire dans les foyers de Safford : résultat, il est connu d'à peu près tout le monde. Mais 'connu' est peut-être un peu fort : personne ne sait d'où il vient, et tout le monde croit qu'il a fait de la prison. Mais non.
→ Tobias a beau aimer la gente féminine, ce n'est pas le coureur de jupons qu'on peux penser de lui. Néanmoins, c'est un très grand client du Cabaret, où il a ses habitudes.
→ Calme et patient, il n'est pas vraiment du genre violent. Donc, oui, au final, il est loin d'être ce qui semble être : mais il use et abuse de ce physique de mauvais garçon, et s'en sert pour se sortir des mauvaises situations où il a l'habitude de se fourrer. Qui irait chercher quelqu'un que l'on croit violent et méga super trop fort, hein ?
→ Tobias a donc peu d'amis proches, voir d'amis tout court : mais une fois en compagnie de ses proches, c'est un VRAI gamin. Il retourne à ses quinze ans, fait des blagues de mauvais goûts, lance des batailles d'eau (ou d'alcool, mais bon, ça pique les yeux) sans prévenir.

you can't always get what you want

SCOOTER DICKENS malgré qu'ils aient trois ans de différence, Scooter est le patron de Tobias depuis près d'un an. Ils ne se sont jamais vraiment apprécié, très certainement à cause de la relation qu'entretenait Tobias et Radley, le frère de Scooter. Ils s'énervent l'un l'autre, se fatiguent, s'exaspèrent : mais au fond, cette relation basée sur des à priori qu'ils ont cultivé au fils des années n'est guère naturelle et ne conviennent pas vraiment aux hormones des deux jeunes gens.
Tobias leva les yeux au ciel, exaspéré. Cette pauvre petit blonde tournait en rond dans le garage depuis plus d'une heure et commençait sérieusement à lui taper sur le système. Il ignorait les raisons qui poussaient Scooter à user ses semelles de chaussures sur le sol en béton, et ce petit manège titillait sa curiosité, souvent mise à mal avec sa jeune patronne. Elle était une vraie énergumène, et jamais, ô grand jamais il n'avait vu une personne comme elle. Tobias hocha la tête : à cet instant précis, il ne savait pas vraiment si c'était un bon ou un mauvais point. « Franchement, Scooter. Tu vas me dire ce qui se passe, un de ces quatre ? » « Même si je te le disais, tu comprendrais pas. ». Elle s'arrêta enfin de marcher, pour s'asseoir sur la voiture d'un client. « Tu vois, le truc, c'est que même la fin du monde ça serait pas pire que ça. En fait, en y réfléchissant, c'est un peu la fin du monde. Le réchauffement de la planète, les banquises qui fondent, la mondialisation qui est en train de perdre des tas de cultures, les ondes de téléphones portables qui provoquent des cancers, la crise économique, les morts qui sont plus morts. » « T'es sérieusement atteinte, Dickens. » « Je l'avais dit que tu pigerais pas. C'est genre carrément dingue, mais pas dingue genre bien, surprenant, rigolo. C'est dingue genre pas cool, genre ça fait peur, genre qui te fais pisser dans ton froc, genre film d'horreur mais bon, au fond c'est quand même un peu chouette. » Voilà, il en était sûr; Scooter avait pété un plomb pour de bon. A la fois exaspéré et attendri, Tobias posa le torchon sale qu'il avait dans la main et vint s'asseoir aux côté de Sooter, complètement paniquée. Il lui pris la mais, et pour réponse il n'eut que ses propres os comprimés par la petit paume de la jeune fille. C'est qu'elle avait de la force, la gamine. Tobias esquissa un sourire, et chercha le regard de sa patronne. Il était larmoyant, et le jeune homme eut du mal à résister plus longtemps. il avait envie de poser ses lèvres juste là, sur celles de Scooter : mais la voix brisée de cette dernière l'arrêta aussitôt. « Radley est là, vivant. Il est dans mon appartement. »

TOBIAS TILDEN cela n'a jamais été une franche amitié entre eux, et cela ne le sera sans doute jamais : ils ont fréquentés le même lycée, ont été dans les mêmes classes et pourtant ils font un peu la guerre des gangs à eux tous seuls. Tobias a longtemps voulu être mécanicien : Radley empêchait son père de l'embaucher. Radley voulait aller au cabaret : Tobias lui faisait interdire l'entrée pendant plus d'un mois. Ils ont joué à chiens et chats pendant près de dix ans : et puis, les souhaits de Tobias furent enfin réalisés, et Radley trouva la mort dans un tragique accident d'avion. Tilden en profita pour postuler au garage auto : cette fois-ci, il fut engagé. Mais Radley revenu, son avenir au Denzel est quelque peu compromis, sans parler de l'affection que Tobias éprouve pour la jeune Dickens.

ҳ̸ i don't wanna miss a thing

ALORS ALORS, l'ami. Déjà, merci de jeter un petit coup d'œil à ce scenario, ça me fait plaisir tout plein. A son sujet, tiens. Le nom est complètement négociable : le prénom un peu moins, mais si vous n'accrochez pas (ce que je comprends) on peut toujours en discuter. J'aimerais que le prénom soit un chouille original, mais reste plus ou moins anglophone (et prononçable). L'avatar, bah, là, il est carrément pas négociable : mais si vraiment vous accrochez pas sur ian (mais là, je comprendrais pas), on peut encore en discuter. Mais je vois mal quelqu'un d'autre, et je trouve que par rapport aux personnages, ian/candice correspondent parfaitement. Enfin bref, je crois que j'ai terminé mon speech, et je vais juste le terminer en disant que je ne demande pas plus que les 20 lignes demandées par le forum, ni un orthographe digne d'un prof de la Sorbonne. Je confluerais juste par : SI TU PRENDS CE SCENARIO, ça me fera encore plus plaisir tout plein, et je promets amour éternel et (...) on verra.